«Aimons-nous les uns les autres». L’injonction sans concession est le titre du dernier spectacle de l’humoriste française Anne Roumanoff, qui parcourt actuellement les planches de toute la francophonie (et au-delà). Elle et ses personnages feront halte au Théâtre populaire romand, à La Chaux-de-Fonds, mardi 2 février à 20 heures, pour décortiquer les gageures de l’amour et de notre époque. La comédienne, qui prétend que «si la vie était drôle, les gens ne paieraient pas pour aller voir des comiques», fêtera cette année ses trente ans de carrière. Trois décennies à faire rire? L’occasion de lui passer un coup de fil.
Anne Roumanoff, il y a trente ans, le public vous découvrait dans «La classe» à la télévision. En 2015, vous avez été nommée officier des Arts et des lettres. Vous êtes la première femme incluse dans la collection «Pensées» de l’éditeur Cherche-Midi. Est-ce une sorte de couronnement?
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