Quatre artistes. Trois générations de Perregaux. Et une même passion pour la création de mondes imaginaires.
Depuis le début de Rock Oz’Arènes lundi, le peintre chaux-de-fonnier Jean-Paul Perregaux et sa famille enchantent le public d’Avenches avec une œuvre mêlant peinture, sculpture, vidéo, performance, installation, le tout avec sons et lumières rugissants, clignotants. La Rome antique en version punk fantastique.
«Pour marquer les 25 ans du festival, on voulait faire quelque chose d’exceptionnel, d’un peu fou», relate Denis Perregaux, constructeur de bateaux de métier, sculpteur à ses heures. D’où cette exposition évoquant l’histoire de l’open air à travers le magicien d’Oz, qui a inspiré son nom au festival.
Le patriarche, 82 ans, a réalisé un tableau; son fils Denis, 53 ans, un impressionnante masque de bronze (photo). Issus comme leur grand-père de l’Ecole des arts appliqués de La Chaux-de-Fonds, Lisa, 26 ans, et Eloi, 23 ans, s’éclatent dans des performances alliant vidéo, body painting et... dégustation d’absinthe dans la Loge de la Fée verte. Car dans cette famille, «neuchâteloise depuis les années 1400», même le célèbre conte américain exhale les effluves enivrants du Val-de-Travers.
Rencontre avec quatre artistes dans l’âme dans L’express et L’Impartial du vendredi 5 août.
Infos: Rock Oz’Arènes: Avenches, jusqu’au 7 août, www.rockozarenes.com L’œuvre de la famille Perregaux est visible tous les soirs dès l’ouverture des portes mais le magicien d'Oz ne déploie tous ses sortilèges qu’à la nuit tombée.