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Au nom du père, de Yann Queffélec

Le prix des Hussards a couronné «L’homme de ma vie» (Paulsen), l’émouvant récit que l’écrivain breton a consacré à Henri Queffélec, auteur de 80 romans.

17 mars 2016, 01:30
l'écrivain Yann Quéffelec et prix Goncourt 1985 pour 'Les Noces Barbares" participe à une émission de radio, le 20 mars 2000 à la Porte de Versailles à Paris, dans le cadre du Salon du Livre.Queffelec2

 LITTERATURE-QUEFFELEC

Le talent littéraire est-il héréditaire? Sans remonter à Louis Racine, «petit-fils d’un grand-père», selon la flèche mortelle de Voltaire, on s’est souvent posé la question à propos de Léon Daudet, fils d’Alphonse, de Klaus Mann, fils de Thomas, de Michel Bernanos, fils de Georges, ou plus récemment de Martin Amis, le rejeton de Kingsley, merveilleux romancier britannique de «La moustache du biographe».

Lauréat du prix Goncourt en 1985 pour «Les noces barbares», son deuxième roman, Yann Queffélec s’est généralement montré agacé par ces considérations sur l’hérédité. Une anecdote semble pourtant leur donner un fondement. La scène est à Belle-Ile, dans les premières années du septennat de François Mitterrand. Directrice littéraire chez Gallimard, Françoise Verny remarque sur le quai un jeune homme de 30 ans et des poussières tout juste débarqué d’une croisière en Irlande. «Vous avez une gueule d’écrivain, il faut que vous écriviez», lui jure-t-elle.

Célébrer l’océan...

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