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Voyage au pub de Kate

30 mars 2011, 12:05

Du premier domicile conjugal de ses parents à l'église de son baptême en passant par le pub que sa famille fréquente, un circuit touristique propose de découvrir la région où Kate Middleton a grandi, une plongée au temps des romans de Jane Austen.

Profitant de l'engouement planétaire pour les noces en avril du prince William et de Kate Middleton, une compagnie de cars du comté du Berkshire (sud de l'Angleterre) a organisé une expédition de quelques heures pour explorer la région natale de la future princesse.

«Nous traversons une Angleterre médiévale», assure la guide, Charmian Griffiths, la soixantaine, coiffée d'un serre-tête zébré bon marché, pendant que le car roule sur d'étroites routes cahoteuses bordées de forêts et de champs.

«C'est une communauté encore très agricole parsemée d'élevages de chevaux», commente Charmian Griffiths, d'un ton passionné. «D'ailleurs, c'est bien dommage car il paraît que Kate est allergique aux chevaux», ajoute-t-elle, suscitant un brusque regain d'intérêt de son auditoire.

Les voisins des héros du moment semblent soucieux de préserver leur vie privée. Rencontrée au hasard d'une rue de Bradfield, village de l'église du baptême de Kate, une enseignante en chemisier blanc impeccable décrit prudemment «des gens normaux» vivant «dans un petit village tranquille».

Un peu plus loin, au détour de pittoresques cottages bordés de jonquilles se dresse fièrement «The Old Boot Inn», le pub du village de Stanford Dingley, où les Middleton ont leurs habitudes.

Les visiteurs reçoivent avant d'y entrer une consigne stricte: «ne posez pas de questions sur les Middleton» à John Haley, le patron des lieux invité au mariage. Mais John Haley, manifestement ravi de sa récente notoriété, est tout à fait disposé à parler à des journalistes venus des quatre coins du monde. Il trouve l'attention des médias et des touristes, même éphémère, «bonne pour les affaires».

«Comment s'attendre à ce genre de chose?» demande-t-il en montrant à la ronde son carton d'invitation - un épais bristol à la tranche dorée arborant les armes royales.

Certes, Kate est venue au pub «il y a deux ou trois week-ends». Mais John Haley avoue ne pas être un proche de la famille, ce qui ne l'a pas empêché d'être invité à la noce, comme le boucher, le postier et le couple d'épiciers. Un geste digne d'une bourgeoisie de province traditionnelle, salué comme tel par les médias britanniques. /ats-afp

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