La pénurie de médecins de famille n'est pas une vue de l'esprit. Dans le canton de Neuchâtel, elle touche très concrètement les deux districts du Haut ainsi que des régions périphériques. Cette désertification de spécialistes de premiers recours risque de s'étendre davantage encore dans le futur en regard de la moyenne d'âge, respectable (58 ans), dans la profession. D'autant que les médecins généralistes qui partent aujourd'hui en retraite ont mille peines à trouver un successeur; souvent le cabinet ferme définitivement provoquant une surcharge de travail pour les collègues. "Lors de nos gardes, nous constatons que certaines personnes n'ont déjà plus de médecin traitant. Cela pose notamment problème pour le renouvellement des ordonnances" , note Francine Glassey Perrenoud, présidente de l'Association neuchâteloise des médecins omnipraticiens (Anmo).
Cursus novateur
Pour y remédier, et en vue de fixer de jeunes généralistes dans les différents districts, le canton de Neuchâtel a décidé de lancer...