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Tabac: Philip Morris veut arrêter de produire des cigarettes classiques au profit d'un dispositif électronique

Philip Morris, qui possède une usine de production à Neuchâtel, veut arrêter de fabriquer des cigarettes classiques, avec du tabac et du papier. Son directeur général a affirmé que le groupe américain avait pour objectif de se concentrer sur un nouveau dispositif qui n'est pas une cigarette électronique puisqu'il chauffe du tabac bien réel et non pas un liquide.

30 nov. 2016, 17:10
Le système développé par Philip Morris est différent des cigarettes électroniques.

Le cigarettier américain Philip Morris envisage dans un avenir proche d'arrêter de commercialiser des cigarettes classiques au profit d'une version technologique moins nuisible à la santé, a annoncé son directeur général mercredi.

Ces propos sont tenus alors que la société, qui commercialise en dehors des Etats-Unis la célèbre marque Marlboro, lance au Royaume-Uni un nouveau dispositif pour fumer censé être moins nocif, puisqu'il chauffe le tabac plutôt que de le brûler.

Elle contient toujours de la nicotine, tout en étant différente des cigarettes électroniques qui utilisent un liquide transformé en vapeur.

 

Promesses pour la santé

"Nous fabriquons un produit qui cause des maladies et je pense que la première responsabilité que nous avons dès que la technologie est disponible - et aujourd'hui elle l'est - est de développer des produits comme celui-là et de les commercialiser dès que possible", a expliqué André Calantzopoulos, directeur général du groupe, sur la radio BBC 4.

Le nouveau produit "comporte de grandes promesses évidemment pour les consommateurs, mais aussi pour la santé publique et finalement pour notre groupe", a-t-il dit.

Interrogé sur le fait de savoir si cela signifiait que le groupe pourrait se retirer du marché des cigarettes classiques, M. Calantzopoulos a déclaré: "Nous finirons par le faire et c'est clairement l'objectif du groupe".

Usine à Neuchâtel

Le dirigeant a expliqué qu'il transformait son groupe à cette fin et qu'il faisait "tout pour accélérer le passage des consommateurs" vers le nouveau produit.

"Nous ne sommes pas seuls dans ce voyage. Je pense que les consommateurs ont besoin d'être convaincus et que les régulateurs ont également un rôle à jouer", selon lui.

Philip Morris International, dont le siège opérationnel est en Suisse et qui est l'un des poids lourds mondiaux du secteur, est né de la scission des activités internationales du groupe américain Altria en mars 2008. L'entreprise possède un site de production à Neuchâtel qui emploie plus de 400 personnes.

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