« Elle n’est pas donnée à tout le monde, la chance de s’aimer pour la vie », chantait Julien Clerc dans « Double enfance », qui fait référence aux jeunes années du chanteur, partagées entre le foyer de son père et celui de sa mère. En Suisse, environ deux mariages sur cinq se terminent par un divorce. Si la séparation est une épreuve douloureuse, elle l’est également pour les enfants, qui sont en première ligne et qui ne l’ont pas choisie.
Et pour cause, elle signe la perte de la famille, telle que l’enfant l’a connue. Pour Alexandra Spiess, thérapeute systémique et de famille, responsable As’trame Genève (lire plus bas), « voir ses parents se séparer est toujours un choc, même si l’enfant perçoit les tensions dans le couple ou qu’il est exposé à des disputes. »
« Le choc est d’autant plus grand si les disputes ont été rares...