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Selon une étude du cabinet Ernst & Young, les primes maladie vont plus que doubler d'ici 2030

+60%. C'est la hausse prévue par une étude du cabinet Ernst & Young pour nos primes d'assurance maladie d'ici 2030. Cela représenterait 11% du revenu des ménages, une charge que beaucoup de Suisses ne pourraient évidemment plus supporter.

31 janv. 2017, 11:36
Les primes vont continuer de grimper, mais les assureurs peuvent limiter la hausse des coûts de la santé et atténuer ces augmentations.

La société de conseil EY (Ernst & Young) estime que les primes d'assurance maladie vont plus que doubler d'ici 2030. Elles ne seront plus supportables pour une grande partie de la population.

D'ici 2030, les coûts de santé devraient augmenter de 60% en Suisse, à 116 milliards de francs, selon une étude d'EY publiée mardi. Alors qu'en 2014, 6% en moyenne du revenu des ménages étaient consacrés aux primes maladie, cette part représenterait 11% en 2030, évaluent les analystes du cabinet de conseil et d'audit.

Cette augmentation massive des coûts réduira le pouvoir d'achat des ménages de manière significative, poursuit EY. Aujourd'hui déjà, les personnes privées contribuent à hauteur de deux tiers au financement du système suisse de santé. Et cette participation va encore augmenter.

Mais EY part aussi du principe que les assureurs maladie peuvent freiner la hausse des coûts de la santé. Le Conseil fédéral a ainsi chiffré le potentiel d'efficacité à 20%.

Données sur la santé: une opportunité

Des coûts peuvent être évités grâce à une prévention intelligente basée sur les données et une supervision habile. Avec la numérisation, les assureurs maladie disposent de gros volumes de données, sur la base desquelles la prévention, la détection précoce et le traitement des maladies peuvent être améliorés de façon radicale, écrivent les auteurs de l'étude.

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