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Résistance aux antibiotiques: 700'000 morts chaque année dans le monde, 25'000 en Europe

La résistance aux antibiotiques ne cesse de progresser dans le monde. 700'000 personnes meurent chaque année parce que le traitement qu'elles suivent n'a plus d'efficacité. Une petite blessure et une infection peuvent donc devenir mortelles.

10 nov. 2017, 13:31
De 700'000 morts par an dans le monde aujourd'hui, la résistance aux antibiotiques pourraient causer 10 millions de décès d'ici à 2050.

La "Semaine mondiale pour un bon usage des antibiotiques" a lieu du 13 au 19 novembre. Les résistances aux antibiotiques coûtent la vie à près de 700'000 personnes par année dans le monde, dont 25'000 en Europe, qui décèdent des suites d'infections dues à des bactéries résistantes.

 

 

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) y voit l'une des plus graves menaces pour la santé publique. La résistance aux antibiotiques atteint des niveaux dangereusement élevés dans toutes les régions du monde, constate l'organisation.

 

 

Pour un nombre croissant d’infections, comme la pneumonie, la tuberculose, la septicémie et la gonorrhée, le traitement devient plus difficile, voire impossible parfois, du fait de la perte d’efficacité des antibiotiques.

Dans les pays où les antibiotiques sont délivrés sans ordonnance pour l’homme ou l’animal, le problème de l’émergence et de la propagation des résistances est encore pire. De même, dans certains Etats, les antibiotiques sont prescrits de manière excessive et surconsommés par le grand public.

 

 

Bagatelles à nouveau mortelles

A défaut de mesures d’urgence, avertit l'OMS, nous entrerons bientôt dans une ère post-antibiotique dans laquelle des infections courantes et de petites blessures seront à nouveau mortelles.

Un Plan d’action mondial pour combattre la résistance aux antimicrobiens, qui inclut la résistance aux antibiotiques, a été approuvé par l’Assemblée mondiale de la Santé en mai 2015. Parallèlement, l’OMS aide les Etats membres à élaborer leurs propres plans d’action nationaux.

 

 

Vendredi, ce sont l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), celui de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV), de l'agriculture (OFAG) et celui de l'environnement (OFEV) qui ont convié les médias à une rencontre sur le sujet.

Lundi, ce sera au tour de la Société suisse des vétérinaires, de l'Union suisse des paysans et des Producteurs suisses de lait. Enfin, Santé publique Suisse, l'association spécialisée des professionnels, organise mardi un symposium consacré au thème.

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