Les deux principales maladies transmises par les tiques sont en très nette augmentation en Suisse cette année. Dans son rapport de situation publié la semaine dernière, l'Office fédéral de la santé publique indique que, depuis janvier, 150 cas de méningo-encéphalite verno-estivale ont été officiellement répertoriés dans les cabinets médicaux du pays. Depuis l'an 2000, entre janvier et juin, ce chiffre oscillait entre 46 et 109 cas.
Même explosion des statistiques du côté de la borréliose, ou maladie de Lyme, avec 6900 consultations pour des cas aigus. Au total, 21'300 personnes se sont rendues chez un docteur après avoir été piquées par une tique. En 2017, sur cette même période, on recensait moins de 15'000 visites médicales.
L'OFSP parle de chiffres "très élevés en comparaison pluriannuelle". Il recense les cas dans le système de déclaration Sentinella, constitué d’un réseau de médecins de premier recours qui déclarent chaque semaine leurs observations sur une base volontaire. Le système comptabilise le nombre de premières consultations médicales occasionnées par une piqûre de tique et le nombre de cas de borréliose. Les données sont ensuite extrapolées pour l’ensemble de la Suisse.