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Les perfectionnistes géreraient mal les émotions liées à l’échec

Les perfectionnistes ont tendance à beaucoup plus «ruminer» leurs échecs passés et à plus se préoccuper du risque d’échecs dans le futur, selon une étude universitaire belge.

16 févr. 2019, 10:37
Selon cette étude, les perfectionnistes ont notamment tendance à considérer que leur valeur personnelle dépend de leur capacité à atteindre les exigences qu'ils se sont fixées.

Les problèmes de santé mentale comme le burn-out, la dépression, l’anxiété ou encore les troubles alimentaires sont fréquents chez les perfectionnistes. Cela tient à la manière avec laquelle ils gèrent leurs émotions en cas d’échec.

Les perfectionnistes ont en effet tendance à beaucoup plus «ruminer» leurs échecs passés et à plus se préoccuper du risque d’échecs dans le futur, conclut une étude menée par l’Université catholique de Louvain-la-Neuve (UCLouvain), située à une trentaine de kilomètres au sud-est de Bruxelles. Ils ont aussi tendance à considérer que leur valeur personnelle dépend de leur capacité à atteindre les exigences qu’ils se sont fixées.

«Le piège dans lequel sont pris les perfectionnistes les amène à poursuivre la perfection non plus par choix mais par obligation en vue d’éviter l’échec auxquels ils ne sont pas en capacité de faire face», affirment les chercheurs de l’université wallonne.

Ainsi, si le perfectionnisme peut être associé à une série de bénéfices en matière de réussite (académique notamment), il peut aussi s’accompagner de conséquences psychologiques importantes: troubles dépressifs, troubles anxieux, troubles alimentaires et insatisfaction corporelle, burn-out, idées suicidaires, syndrome de fatigue chronique…

Afin d’aider les étudiants pris dans ce cercle vicieux, les chercheurs ont développé un programme qui aide les patients à poursuivre leurs buts par choix et pas par peur, à accepter l’échec et à se désengager des ruminations négatives. Les recherches de l’UCLouvain ont été menées dans le cadre de ses consultations psychologiques spécialisées (CPS), qui ont aujourd’hui vingt ans.

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