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Les infirmières romandes sont fatiguées mais plutôt satisfaites

Une étude de l'Université de Neuchâtel relève que les infirmiers sont globalement satisfaits de leurs conditions de travail.

31 janv. 2012, 11:18
Les infirmières et infirmiers romands seraient contents de leurs conditions de travail, selon une étude menée par trois chercheurs de l'Université de Neuchâtel.

Les infirmières – et infirmiers – romandes sont fatiguées, mais plutôt contentes de leurs conditions de travail. Telle est la conclusion d'une étude menée par trois psychologues du travail de l'Université de Neuchâtel impliquant 17 hôpitaux et plus de 1500 soignants.

Toutefois, plus de 20% des soignants avouent penser régulièrement – au moins plusieurs fois par mois – à quitter leur poste, ont précisé mardi les trois auteurs de l'étude dans un communiqué de presse.

Dans l'ensemble, les soignants interrogés se déclarent relativement contents de leurs conditions de travail, avec une moyenne de 5,1 sur une échelle de sept points.

«Les chiffres que nous avons trouvés correspondent aux moyennes que l'on retrouve dans la plupart des autres métiers», relativisent les trois chercheurs de l'Institut de psychologie du travail et des organisations de l'Université de Neuchâtel.

Epuisement émotionnel

Leurs analyses désignent l'épuisement professionnel comme l'une des principales sources d'insatisfaction susceptible de conduire à la démission. Un tiers des soignants se sentent moyennement ou fortement épuisés émotionnellement à cause de leur travail.

Les conflits entre travail et vie privée apparaissent comme une autre source de mécontentement potentiel. Ce qui peut s'expliquer par des horaires souvent irréguliers, incluant les week-ends et les jours fériés.

A l'heure où les besoins en personnel soignant augmentent, mieux vaut connaître les raisons qui peuvent les pousser à démissionner de l'institution pour garder ses employés ou en attirer de nouveaux. Nicolas Roulin, Eric Mayor et Adrian Bangerter proposent aux institutions hospitalières diverses pistes susceptibles de retenir le personnel.

Mieux communiquer

Il s'agit par exemple de mieux communiquer sur ce qu'elles offrent effectivement au personnel soignant au niveau des perspectives de développement professionnel ou des conditions contractuelles. Pour mémoire: selon l'Observatoire suisse de la santé, les besoins en personnel soignant pourraient augmenter de 25% d'ici 2020 en Suisse.

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