La disparition de Pingu, un pingouin décoratif en plastique qui s'offre depuis fin décembre un tour de France en donnant régulièrement de ses nouvelles, à la façon du nain de jardin du film «Amélie Poulain», met en ébullition le bourg de Céret, dans les Pyrénées-Orientales.
Pingu (pingouin en catalan), 85 cm de haut, a quitté Céret «direction le nord pour trouver une température plus adéquate à son mode de vie», explique-t-il sur son blog (pingu-de-ceret.over-blog.com), sur lequel il donne de ses nouvelles depuis, photos à l'appui. «On ne sait pas qui a fait le coup, mais c'est bien qu'il entretienne le suspense», avoue dans un grand éclat de rire Jean-Pierre Piquemal, ancien policier et premier adjoint de Céret, bourg connu pour son Musée d'art moderne où Picasso voisine avec Chagall ou Matisse.
Parmi les décorations de Noël, les commerçants du bourg avaient érigé une banquise avec une famille de pingouins en résine, la mère et dix petits. Une nuit avant Noël, la mère et trois petits ont disparu, d'autres ont été cassés, raconte Jean-Pierre Piquemal. La mère, victime d'une «troisième mi-temps du rugby», selon Jean-Pierre Piquemal, a été retrouvée. Deux petits ont été rendus, dont l'un sur la poubelle de la gendarmerie. Un dernier est parti en voyage... /ats-afp