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«La haine nue» de Cécile B.

12 juin 2009, 10:56

Le deuxième jour du procès de Cécile B., hier, devant la Cour d'assises à Genève a été marqué par les révélations de son expertise psychiatrique. L'expert qui a examiné la meurtrière présumée du banquier Edouard Stern, estime que Cécile B. vit dans le déni de la réalité et ne supporte pas l'idée d'abandon. Ce n'est que le 28 février 2005, alors que le couple se livre à des jeux sexuels dans l'appartement genevois d'Edouard Stern, que Cécile B. «ouvre enfin les yeux». Elle s'aperçoit que c'est fini entre eux et ses moyens de défense tombent. Ils laissent alors place «à la haine nue», a expliqué le psychiatre. Aux yeux du professeur, sur le plan psychiatrique, le geste commis par Cécile B. peut être qualifié de «crime d'amour».

Ce deuxième jour d'audience a aussi mis en lumière l'enfance malheureuse de Cécile B. La meurtrière a souvent pleuré à chaudes larmes à l'évocation de ses souvenirs. Son père a des mœurs sexuelles débridées qu'il ne cache pas à ses enfants. Cécile B. aurait aussi subi des attouchements de la part de son père et aurait été violée par un oncle. Elle fait un séjour en hôpital psychiatrique à l'âge de 17 ans. Le procès se poursuit aujourd'hui avec le visionnement probable de la reconstitution du meurtre et l'audition de divers témoins. /ats

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