Dans de nombreux pays, l'homosexualité est considérée comme une grave infraction pénale, passible de prison, voire de peine de mort. C'est par exemple le cas dans les pays du Golfe, en Iran, au Nigeria ou au Cameroun.
La Cour de justice de l'Union européenne vient de donner corps à cette réalité. Dans un arrêt publié jeudi, elle reconnaît que les homosexuels peuvent constituer un groupe social à risque au sens de la Convention de Genève sur les réfugiés.
Bien que cette décision ne lie pas la Suisse, Alicia Parel ne cache pas sa satisfaction. Secrétaire générale de Pink Cross, l'association faîtière des organisations gays de Suisse, elle y voit un signal fort. "La reconnaissance des homosexuels comme un groupe de population à risque constitue une évolution significative du droit. Chaque personne a désormais une chance de se voir reconnue. On ne peut que s'en féliciter."
Persécution
Cette satisfaction tranche avec...