Une association de scientifiques allemands lui a décerné un prix de «lanceur d’alerte». Mercredi, en Californie, élu par 300 médecins, praticiens et chercheurs, il a reçu le prix Théo Colborn (lire ci-dessous) pour récompenser ses travaux, qui défendent «la santé environnementale de la planète par l’excellence scientifique, le courage, la ténacité et l’activisme».
Le professeur Gilles-Eric Seralini est, aux côtés du purin d’ortie, le meilleur ennemi des grands noms de l’industrie chimique, un empêcheur de désherber en rond, un pourfendeur de certains tripatouillages en matière d’organismes génétiquement modifiés (OGM). Une de ses études sur leur nocivité, réalisée en 2012, avait fait grand bruit et nourri la polémique.
Ce trublion se sert de la science pour démonter les vérités révélées de la science. Il apparaît comme un hérétique au milieu des prêtres d’éprouvettes en blouse blanche, un Cassandre des scandales sanitaires à venir.
Et s’il est chercheur à l’institut...