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"Hunger Games" revient avec un message politique musclé

"Hunger Games - l'embrasement" a été projeté en première mondiale lundi soir à Londres. La saga revient avec un message politique musclé. A découvrir dès le 27 novembre en Suisse romande.

12 nov. 2013, 07:42
American actress Jennifer Lawrence poses for photographers as she arrives on the red carpet for the World Premiere of "The Hunger Games: Catching Fire," on Monday Nov. 11,  2013, in Leicester Square, London. Lawrence will not only star in the upcoming film adaptation of Jeanette Walls? 2005 best-selling memoir ?The Glass Castle,? the project will also mark her first time as a producer.  A production date for the movie has not yet been set. (Photo by Jon Furniss/Invision/AP)

Après le succès mondial du premier épisode en 2012, la saga "Hunger Games" revient sur les écrans en novembre, portée par le charisme de l'actrice Jennifer Lawrence. Le deuxième volet appelle les jeunes générations à se rebeller.

"Hunger Games - l'embrasement" était projeté en première mondiale lundi soir à Londres, avant sa sortie dans la quasi totalité du monde entre le 15 et le 28 novembre (le 27 en Suisse romande).

Malgré la pluie, des centaines de fans se sont pressés pour voir les acteurs, au premier rang desquels Jennifer Lawrence, fouler le tapis rouge. Quelques dizaines ont même campé sur place depuis dimanche pour être sûrs d'être aux premières loges.

Produite par Lionsgate, l'adaptation au cinéma de la trilogie de livres à succès de l'Américaine Suzanne Collins s'est immédiatement imposée comme un titan du box-office, avec des recettes mondiales de 693 millions de dollars (638 millions de francs) dans le monde pour l'opus 1, en 2012. La saga fait l'objet d'une vaste gamme de produits dérivés et même d'un projet de parcs d'attractions.

S'entretuer pour gagner

"Hunger Games" suit les aventures de la jeune Katniss Everdeen (Jennifer Lawrence) à Panem, une société totalitaire dominée par les oligarques du Capitole. Ces derniers font régner la terreur dans douze districts où s'entassent la majorité de la population.

Dans le premier volet, Katniss et son ami Peeta (Josh Hutcherson) sortaient vainqueurs des 74es "Hunger Games". Lors de ces jeux organisés par le Capitole, les candidats de chaque district doivent s'entretuer pour gagner.

"Tournée des vainqueurs"

On les retrouve dans ce deuxième volet en pleine "tournée des vainqueurs", une opération de propagande destinée à calmer les foules agitées. Les deux jeunes gens s'y prêtent de mauvaise grâce.

Irrité par la personnalité séditieuse de Katniss, le président de Panem (Donald Sutherland) décide, pour l'éliminer, que les 75es jeux seront disputés par d'anciens vainqueurs. Katniss et Peeta retournent donc dans l'arène, alors que la révolte gronde dans les districts opprimés.

Ce terreau contestataire, prélude à la révolte décrite dans le troisième volet de la série, qui sortira au cinéma en deux parties, en 2014 et 2015, a permis d'accentuer le message politique de la trilogie.

"Une voix suffit"

"Je pense que le message important pour les jeunes générations est de leur dire à quel point elles sont essentielles pour définir la société du futur", déclarait vendredi Jennifer Lawrence, lors de la présentation du film à la presse à Beverly Hills.

"C'est une merveilleuse occasion de dire aux jeunes adultes: 'Tu n'es pas obligé de suivre le chemin tracé'. Même si tu as l'impression d'être seul, une seule voix suffit pour dire 'Ce n'est pas bien'", ajoutait l'actrice de 23 ans, oscarisée en février dernier pour "Happiness Therapy".

Aller à contre-courant

Josh Hutcherson va dans le même sens: "Des quatre coins du monde, on nous assène sans arrêt des vérités sur tout. Et les médias passent leur temps à dire (aux jeunes) comment ils doivent être. Je pense que ce film montre qu'on peut aller à contre-courant", dit-il.

Même Donald Sutherland jugeait "essentiel" de participer au film, qui met en scène, "de façon plus claire que tout ce que j'ai pu voir depuis bien longtemps, les dangers que représentent l'oligarchie et les privilégiés".

"Un bon modèle"

Pour Nina Jacobson, la productrice de la trilogie, "le coeur de ces films, c'est le point de vue de Katniss et tant que l'on reste fermement attaché à elle, on reste cohérent".

Un personnage auquel Jennifer Lawrence, une des actrices les plus cotées à Hollywood, "serait très honorée de rester associée pour le restant de (ses) jours", a-t-elle dit. "C'est un bon modèle pour les filles. Elle est forte, c'est une combattante, elle n'a pas peur de se dresser debout pour ce qui est juste", a-t-elle résumé.

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