La proportion d'accouchements par césarienne est de 32%, précise Gynécologie suisse mercredi. Les nouvelles recommandations, qui s'adressent aux professionnels de la gynécologie et de l'obstétrique, mentionnent les possibilités d'éviter cette opération. D'autres thèmes sont abordés, comme les risques, les complications et les éventuelles séquelles tardives.
Après la brochure lancée l'année dernière à l'attention des femmes enceintes, la Société suisse de gynécologie et d'obstétrique s'acquitte ainsi du mandat que lui a confié le Conseil fédéral: informer de manière complète sur toutes les méthodes d'accouchement et préparer des recommandations interdisciplinaires et professionnelles pour les naissances par césarienne.
La hausse du taux de cette opération est due à la multiplication des facteurs de risques: l'âge des femmes lors du premier accouchement, l'obésité, les grossesses multiples, les techniques de procréation médicalement assistée ou les nouvelles directives concernant les naissances par le siège et la césarienne au préalable.
Cependant, la Société suisse de gynécologie et d'obstétrique craint que les césariennes ne soient trop souvent indiquées. C'est surtout la modification des concepts fondamentaux qui est en cause: désormais, "la prévention de lésions pour la mère et/ou l'enfant constitue la priorité absolue".