Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Georges Probst battu par le vent en Patagonie

19 janv. 2011, 16:48

Parti le 7 janvier d'Ushuaïa, pour le début de son périple de 12'000 km devant le mener à Quito (Equateur), Georges Probst a découvert les joies du cyclisme en Patagonie. A la fin de sa première étape, après le passage du premier col et une halte à la mythique boulangerie «La Panaderia Union», le Neuchâtelois a dû affronter le vent.

«Je n'ai jamais rencontré de telles conditions», raconte le citoyen de Cortaillod. «Je me suis battu chaque jour contre ce terrible et invisible adversaire. Pour parcourir 100 km, sur un parcours pratiquement plat, j'ai mis plus de 11 heures.»

Après la rencontre de deux autres cyclistes aventuriers au Chili, il a fait connaissance avec la route 257. Chaussée défoncée, vent latéral très violent (plus de 100 km/h), il se retrouve plusieurs fois à terre.

La traversée du détroit de Magellan en ferry est aussi épique avec des vagues passant par-dessus le bateau. Il prend ensuite la décision de couvrir en bus une partie de son parcours, car les conditions demeurent toujours aussi dangereuses et dantesques. Même en bus, le danger demeure présent, tant le vent est violent.

A Calafate, il prend quelques jours de repos et soigne quelques bobos avant d'entamer la suite et la plus importante partie de son périple: avec la Route 40 qui le mènera jusqu'en Equateur. Il espère que cette nouvelle étape sera plus facile à aborder que le prologue. «Je suis battu par le vent», avoue-t-il. /jce

Voir également le Carnet de route de Georges Probst

Votre publicité ici avec IMPACT_medias