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Encore des efforts

18 janv. 2011, 11:46

La Suisse est une bonne élève dans ses travaux de recherche sur l'art spolié durant la période du national-socialisme. Mais elle doit poursuivre ses efforts de transparence et de sensibilisation, comme le montre un rapport publié par l'Office fédéral de la culture (OFC).

Entre 2008 et 2010, l'OFC, en collaboration avec le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) et sur mandat du Conseil fédéral, a réalisé une enquête auprès de 551 musées suisses concernant la provenance de leurs objets. Trois quarts d'entre eux (416) ont répondu, ce qui montre que les musées et institutions attachent de l'importance à cette question, relève le rapport. Les travaux s'inscrivent dans un contexte international puisque la Suisse a participé à la conférence de Prague fin juin 2009, où elle a adopté la Déclaration de Terezin avec 46 Etats. Ces derniers se sont engagés à poursuivre le processus de réparation des spoliations subies par les juifs pendant le régime nazi.

En lien avec cette conférence, un rapport avait révélé que la Suisse figurait parmi les Etats ayant fait des progrès importants ces dernières années. Mais il faut poursuivre les efforts, conclut l'enquête réalisée par l'OFC, car si certains grands musées jouissant d'une renommée internationale ont conscience de cette problématique, ce n'est pas le cas pour de nombreux autres.

Une grande partie des réponses est superficielle ou manque, et quelques-uns des plus grands musées n'ont pas répondu ou seulement partiellement. Une grande part des institutions (326, soit 78% des réponses) déclarent n'être pas ou peu concernées. Il s'agit avant tout de musées avec une orientation locale ou régionale ou qui ne possèdent pas de collection d'art. /ats

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