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Du poisson gras contre le cancer du sein

Des chercheurs chinois ont montré que la consommation de poissons gras permettait de réduire le risque de cancer du sein.

28 juin 2013, 09:00
In this May 7, 2013 photo, a Filipino fisherman sorts fish before delivery in the coastal town of Infanta, Pangasinan province, northwestern Philippines. Since China took control of the Scarborough Shoal last year, which Beijing calls Huangyan Island, Filipino fishermen say Chinese maritime surveillance ships have shooed them from the disputed waters in the South China Sea and roped off the entrance to the vast lagoon that had been their fishing paradise for decades. Now, they say, they can't even count on the Chinese to give them shelter there from a potentially deadly storm.  (AP Photo/Aaron Favila)

Consommer des acides gras oméga 3 provenant de poissons gras, comme le saumon, le thon ou les sardines une à deux fois par semaine, permettrait de réduire le risque de cancer du sein, selon une analyse publiée vendredi. Le cancer du sein est l'un des plus fréquents à l'échelle mondiale.

Alors que plusieurs études avaient déjà fait état du rôle protecteur des omégas 3 par rapport aux maladies cardiovasculaires, des chercheurs chinois ont passé en revue 26 études portant sur 800'000 femmes et environ 20'000 cas de cancer du sein réalisées aux Etats-Unis, en Europe et en Asie.

Ils ont montré que la consommation d'une à deux portions de poissons gras par semaine était associée à une réduction de 14% du risque de cancer du sein.

Quatre types d'omégas 3

Selon l'équipe dirigée par le professeur Duo Li de l'université du Zhejiang, une augmentation de 0,1g d'oméga 3 provenant du poisson par jour réduisait le risque de cancer du sein de 5%.

Les omégas 3 sont des acides gras essentiels au développement et au bon fonctionnement du corps humain. Il en existe 4, connus par leurs initiales, EPA, DHA et DPA que l'on trouve essentiellement dans les poissons gras (saumon, thon, maquereau, hareng, sardine et anchois) et ALA, présent dans les huiles végétales (noix, huile de colza, soja, lin) et dans une moindre mesure dans la viande, les produits laitiers ou les oeufs.

Dans leur étude, publiée dans la revue "British Medical Journal", les chercheurs chinois notent toutefois que seuls les omégas 3 d'origine marine ont été associés à une réduction du risque de cancer du sein, aucune "association significative" n'ayant été observée avec les autres omégas 3.

Risque plus bas en Asie

Ils soulignent également que "le risque était le plus bas dans les populations asiatiques, probablement parce que la consommation de poisson y est bien supérieure à celle observée dans les pays occidentaux".

Le cancer du sein est l'un des plus fréquents à l'échelle mondiale. En 2008, il représentait, selon l'étude, près de 23% de l'ensemble des cancers et 14% des décès.

Selon divers travaux publiés ces dernières années, l'alimentation et le mode de vie pourraient jouer un rôle dans l'apparition de ce cancer à côté de facteurs génétiques, de mieux en mieux connus, comme les mutations des gènes BRCA1 ou BRCA2, qui prédisposent au cancer du sein.

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