Ils sont seize pour lutter contre la criminalité sur internet en Suisse. Ils? Ce sont les agents du Service national de coordination de la lutte contre la cybercriminalité sur internet (Scoci).
Informaticiens, criminologues, mathématiciens, juristes, ils viennent d'univers variés. " La cybercriminalité demande une approche différenciée" , confie Thomas Walther, le chef de commissariat. "La clé du succès, c'est la diversité." Ainsi, depuis le haut d'un immeuble de la Bolligenstrasse, à Berne, les agents traquent les pédophiles dans les réseaux "darknet", réceptionnent et analysent les formulaires de dénonciation envoyés par les internautes (escroquerie, cas de sextorsion, etc.) et échangent des informations avec les polices cantonales ou encore avec Interpol et Europol.
Cyberharcèlement, pédopornographie, spam, phishing: surfer dans le World Wide Web comporte effectivement son lot de dangers.
Alors que trois milliards d'êtres humains ont accès à internet et que huit Suisses sur dix se connectent plusieurs fois par semaine, les...