Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Don d'organes: 3 Suisses sur 4 sont pour le consentement présumé

Une initiative populaire veut que les Suisses soient tous considérés comme des donneurs d'organes présumés. Il faudrait alors explicitement affirmer qu'on ne veut pas l'être. Cette solution semble largement emporter l'adhésion du peuple.

30 sept. 2019, 10:15
La Suisse manque cruellement de donneurs. Le consentement présumé pourrait être une solution (illustration).

Trois Suisses sur quatre (76%) sont favorables à un nouveau système de dons d'organes, passant du consentement explicite au consentement présumé, selon un sondage de Swisstransplant. La même majorité de personnes seraient aussi prêtes à donner leurs organes après leur mort.

La population semble prête à changer de système, a indiqué Swisstransplant, le mandataire de l'étude de gfs.bern, dans un communiqué lundi. "Nous sommes ravis de cette preuve de grande solidarité et d'ouverture des électeurs suisses en matière de don d'organes", a relevé Pierre-Yves Maillard, président du conseil de fondation de Swisstransplant.

A lire aussi : Don d’organes: le nombre de transplantations a chuté de 40% au cours des cinq derniers mois

Les résultats montrent ainsi que l'initiative "Pour sauver des vies en favorisant le don d'organes" pourrait rencontrer une forte adhésion populaire. Cette initiative, déposée au printemps, propose de passer au consentement présumé. Le Conseil fédéral vient de soumettre un contre-projet indirect. Il approuve l'initiative mais ajoute dans son texte le droit des proches à se prononcer en cas d'absence d'opposition documentée.

 

 

Pour rappel, Swisstransplant a lancé en octobre 2018 un Registre national du don d'organes. Il est ainsi possible de dire "oui" ou "non" au don d'organes sur une plateforme en ligne.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias