La prise en charge des vertiges est toujours très personnalisée. Durant les crises, réduire l'inconfort, les nausées et les vomissements constitue souvent la priorité. Des médicaments antivertigineux (tanganil), antiémétiques (sétron), antihistaminiques (diphénhydramine), anticholinergiques (scopolamine) ou des benzodiazépines permettent de diminuer ces symptômes, au prix parfois d'une certaine somnolence.
Techniques de simulation
Le traitement du vertige positionnel bénin repose principalement sur des manoeuvres libératoires. Variables selon le canal semi-circulaire concerné - souvent le postérieur -, elles consistent à mettre le malade dans une position suscitant le vertige, puis à le basculer selon un angle précis qui permet d'expulser les otolithes du canal. La technique, efficace dans 50% des cas, peut être renouvelée. "Mais ces manoeuvres ne sont adaptées que si le médecin est expérimenté et sûr de son diagnostic. En cas d'échec, il vaut parfois mieux s'abstenir qu'insister" , estime le Pr Chays.
"Des médicaments inhibant l'activité de l'oreille interne (bétahistine)...