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Des neurologues identifient les causes des nausées en Pendolino

Fini les nausées en Pendolino. Les CFF ont fait appel à des neurologues pour identifier les causes du mal. Le remède est technique, et relativement simple à mettre en œuvre.

29 juil. 2011, 13:59

Un petit nombre de passagers des trains à caissons inclinables (ICN) souffrent de mal de mer. Pour en avoir le cœur net, des ingénieurs des CFF et d'Alstom ont mené une étude avec le neurologue de l'Université de Zurich Dominik Straumann et des collègues du Mount Sinai Hospital à New York.

Des parcours-tests entre Winterthour et Gossau ont été effectués pendant cinq jours avec 200 volontaires, dont la moitié avait déclaré souffrir de mal des transports dans les ICN. Certains passagers portaient sur la tête pendant les trajets un accéléromètre mesurant les forces au niveau de l'oreille interne.

Selon ces travaux publiés dans la revue spécialisée «The FASEB  Journal», l'élément déterminant pour l'apparition du mal des transports est le moment du déclenchement de l'inclinaison. Si cette dernière est légèrement en retard par rapport à la force centrifuge liée au virage, il y a risque de nausée, si elle est synchrone, les passagers se sentent bien.

Mode d'inclinaison
Cet éventuel décalage dépend du mode d'inclinaison choisi, conventionnel ou prédictif, écrit l'Université de Zurich aujourd'hui dans un communiqué. Le premier utilise des données mesurées au niveau de la locomotive, ce qui induit une inclinaison légèrement retardée, surtout des premiers wagons.

En mode prédictif par contre, l'ordinateur de bord dispose du profil de l'ensemble du train et peut incliner les voitures de manière parfaitement synchronisée avec l'accélération latérale.

Les effets sur les passagers ont été évidents: en mode conventionnel, plus l'angle d'inclinaison augmente, plus ils sont malades. En mode prédictif par contre, rien ne se passe, bien que le train roule nettement plus vite. /ats

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