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Chasseur de fantômes

18 janv. 2011, 11:59

Le coin de la pièce semble totalement vide mais «il y a une vieille femme portant une robe bleu usagée», assure à sa cliente médusée Chew Hon Chin, qui exerce la profession lucrative de «chasseur de fantômes» à Singapour. «Ignorons cette femme pour le moment. Laissez-moi d'abord nettoyer votre logement des esprits malins et je la ferai disparaître ensuite», explique l'exorciste à Zhang Qiao Zhu, une femme au foyer de 56 ans. Prenant l'air grave, M. Chew élève deux baguettes en métal et fixe les boules noires fixées à chacune de leur extrémité. Il désigne un placard fermé.

«A l'intérieur, il y a une serviette bleu avec des motifs rayés. Prenez-la et retirez-la de la pièce», ordonne-t-il à sa cliente en mandarin.

Mme Zhang s'exécute sans broncher, sans questionner son apparente aptitude à identifier la serviette «mauvaise» dans un placard. La femme, d'origine chinoise comme une majorité de Singapouriens, a fait appel à M. Chew pour enquêter sur des phénomènes étranges se produisant dans sa maison. Elle sentait que quelque chose, ou quelqu'un, la secouait chaque nuit alors qu'elle essayait de s'endormir.

Elle n'a pas choisi son exorciste au hasard. A 64 ans, M. Chew est l'un des «chasseurs de fantômes» les plus expérimentés de la ville-Etat. Au dessus la porte de son bureau, il a fixé, en lettres rouges rehaussées d'or, l'inscription «Ghostbusters», du nom d'un célèbre film sur la traque des fantômes. /ats-afp

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