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Bal de l'Opéra «people»

05 mars 2011, 04:15

Le gotha viennois a ressorti les plus belles robes de bal, les queues-de-pie pour le 55e Bal de l'Opéra qui s'est tenu jeudi soir, faisant la part belle aux vedettes de la scène classique viennoise, tout en étant «parasité» par une égérie des pages people au passé trouble.

La plus regardée de la soirée était assurément l'ex-call-girl maroco-italienne Ruby, au cœur d'une enquête judiciaire visant le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, et la médiatique invitée du milliardaire autrichien Richard Lugner.

Vêtue d'une longue robe dorée, la jeune femme de 18 ans a «parasité» l'attention, des journalistes comme des simples participants au bal. Sous la loge de Richard Lugner, tous se pressaient pour la photographier ou obtenir un autographe. Une débutante du bal est allée jusqu'à lui faire signer son bouquet.

Dans l'assistance, les avis étaient mitigés, certains louant sa «beauté», d'autres qualifiant sa venue de «catastrophe». Le public devrait pourtant être habitué aux frasques de l'excentrique Lugner, qui aime s'attirer les projecteurs chaque année avec des invitées plus ou moins sulfureuses, comme l'actrice Pamela Anderson, l'héritière Paris Hilton ou encore l'effeuilleuse Dita Von Teese.

Autre invité de Richard Lugner, l'acteur américain Larry Hagman, resté dans les mémoires comme l'antipathique J.R. Ewing dans la série télévisée «Dallas» dans les années 1980, avait troqué son habituel chapeau de cow-boy pour un haut-de-forme, mais cela n'a pas suffi à faire de l'ombre à Ruby.

La jeune femme n'a pas semblé dérangée par l'intérêt particulier qu'elle a suscité et s'est contentée de répondre calmement qu'elle trouvait le bal «magnifique».

Le Staatsoper s'était en effet paré de ses plus beaux atours, sa salle transformée en piste de danse et décorée de près de 50 000 fleurs dans les tons rosés, venues de Madagascar.

Le Français Dominique Meyer a souhaité marquer son premier bal en tant que directeur de l'Opéra en mettant davantage l'accent sur la culture que sur le glamour.

Un ballet a pour la première fois été donné à l'ouverture de «l'Opernball», avec sur scène le directeur de la danse en personne, l'ex-danseur-étoile français Manuel Legris, qui a ensuite cédé la place à la mezzo-soprano lettone Elina Garanca, très applaudie pour les deux airs qu'elle a interprétés.

Pour cette soirée, le plus couru des quelque 300 bals de l'hiver, pas moins de 6600 coupes de champagne, 1900 bouteilles de vin et 1800 paires de saucisses ont été commandées pour satisfaire entre deux valses les 5000 participants, qui ont déboursé entre 230 euros la simple entrée et 17 000 euros la loge. /ats-afp

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