Votre publicité ici avec IMPACT_medias

2010 aura été une année faste pour le Cern

L'année 2010 est à marquer d'une pierre blanche pour le Cern. Son joyau, le LHC, le plus puissant accélérateur de particules du monde, a tenu pour l'instant ses promesses, franchissant les étapes vers une nouvelle physique à un rythme soutenu.

30 déc. 2010, 09:49
Le grand collisionneur de hadrons (LHC) avait pourtant connu un démarrage difficile en automne 2008. Un gros incident avait obligé les chercheurs à entreprendre une coûteuse réparation et à mettre l'accélérateur en veilleuse pendant plus d'un an.

Grande première
Le LHC a finalement été jugé à nouveau apte au service en novembre 2009, et en mars dernier, il a été le théâtre des premières collisions de protons à haute énergie. L'événement a suscité l'émoi au sein de la communauté scientifique mondiale.

Après les protons, les chercheurs du Cern ont fait s'entrechoquer des ions de plomb dans l'immense anneau souterrain situé à cheval entre la Suisse et la France. L'objectif était de récréer la matière comme elle était aux tout premiers instants de l'Univers.

En novembre, le CERN est parvenu à reproduire cette «soupe originelle», appelée plasma quarks-gluons. Les collisions entre ions lourds ont en effet généré des températures 100'000 plus élevées que celles qui règnent au centre du soleil, faisant littéralement fondre la matière.

Piège à antimatière
Le CERN a aussi réussi cet automne à capturer de l'antimatière. Quelques atomes d'antihydrogène ont été conservés pendant un dixième de seconde dans un piège magnétique.

Malgré le peu de temps qu'il leur était alloué, les physiciens ont pu examiner l'antihydrogène et le comparer à l'hydrogène. Grâce à ces expériences, les scientifiques espèrent pouvoir comprendre où est passée l'antimatière, qui semble avoir disparu de l'Univers. /ats
Votre publicité ici avec IMPACT_medias