Rois de la stop motion, merveilleuse technique antédiluvienne qui permet de donner vie à des marionnettes, les studios Aardman sis à Bristol sont de véritables orfèvres en la matière. Pour mémoire, Shaun le mouton, devenu aujourd’hui l’une de leurs créatures fétiches, a poussé ses premiers bêlements en 1995 dans «Rasé de près», un court métrage frappadingue où il jouait le faire-valoir obstiné de l’illustrissime duo Wallace et Gromit.
Douze ans plus tard, cet ovin «so british» à l’esprit fort peu grégaire est tiré de sa pâture pour devenir le héros impavide d’une série télévisée. Le succès de cette dernière lui vaut alors de jouer dans une version cinéma de luxe, «Shaun le mouton: le film», où il s’efforce avec l’aide de tout son troupeau de faire renoncer son tondeur favori à une carrière de coiffeur pour dames.
Célébration du non-sens
Dans cette nouvelle suite pour grand écran, Shaun entraîne derechef...