Dans un titre à la fois intrigant et programmatique, «La Mort en gondole», Jean-Bernard Vuillème raconte le départ d’un homme vieillissant qui fuit son existence pour ne pas sombrer dans le néant, et aide une jeune femme pour ses recherches sur Léopold Robert, à Venise.
Fasciné par l’œuvre du peintre, il tente de la convaincre de sa valeur, au-delà du destin et de la mort spectaculaire de l’artiste, fou d’amour pour Charlotte Bonaparte.
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ce livre?
J’ai séjourné pendant six mois à Venise et je me suis rappelé que Léopold Robert, qui a donné son nom à une avenue à La Chaux-de-Fonds, y est mort en 1835. Je me suis intéressé à ce personnage. On pourrait dire que je suis allé renifler ses traces. Je me suis intéressé à lui, non pas en tant que critique d’art, mais c’est un nom que j’ai entendu...