Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Les Diablerets: le 50e FIFAD consacre «Ours, simplement sauvage» du Français Vincent Munier

Le 50e Festival international du film alpin des Diablerets a décerné samedi son grand prix à «Ours, simplement sauvage». Au total, 13’500 personnes ont assisté aux différentes projections.

18 août 2019, 10:21
Le FIFAD a attiré 13'500 amateurs de films de montagne aux Diablerets.

La 50e édition du Festival international du film alpin des Diablerets (FIFAD) a fermé ses portes samedi et tire un bilan «extrêmement positif» de cette édition. Le grand prix a été décerné à «Ours, simplement sauvage» du Français Vincent Munier.

Pour cette 50e cuvée, le festival a proposé 50 films aux spectateurs et s’est offert une légende comme invité d’honneur: l’alpiniste italien Reinhold Messner. Jean Troillet, Stephan Siegrist et Christophe Profit étaient également de la partie et quelque 13’500 spectateurs ont découvert les films en salle.

 

 

A l’heure du palmarès, le grand prix est revenu à «Ours, simplement sauvage». «Ce n’est pas un film d’exploit sportif», explique à Keystone-ATS Raymond Vouillamoz, président du jury. «Il nous met en contact très proche avec la nature d’une manière contemplative. C’est un film assez bouleversant parce que c’est tout ce que le monde moderne est en train de perdre». Dans le communiqué, le jury salue un film lançant un vibrant appel à se réconcilier avec la nature.

Un Kilian méconnu

Parmi les autres métrages récompensés: «Path to Everest» de Joseph Serra Mateu a obtenu le diable d’or «Montagne». Ce film sur l’extraterrestre Killian Jornet, multiple champion d’ultratrail, dévoile les faiblesses et les fissures de la star. «Let’s go to Antarctica» de Gonzaga Manso reçoit lui le Diable d’or «Environnement» et le prix du dépassement de soi récompense «Still flying» de Miroslaw Dembinski.

«Hors piste» de Léo Brunel, Loris Cavalier, Camille Jalabert, Oscar Malet reçoit le prix du jury, «Exist» de Payam Shadnia celui d’Erhard Loretan et le prix du public est revenu à «Himalaya, la marche au-dessus» de Eliott Schonfeld.

Satisfaction

Interrogée sur cette 50e édition, Solveig Sautier, directrice administrative du FIFAD en tire un bilan «extrêmement positif» et évoque une semaine riche et intense.

S’agissant de l’avenir de la manifestation, elle cite notamment la volonté des organisateurs «de présenter le festival en milieu urbain». Au-delà du rendez-vous aux Diablerets, nous souhaitons «le faire vivre toute l’année dans d’autres endroits où on pourrait présenter les films lauréats», raconte-t-elle.

En savoir plus : Le site du festival

Votre publicité ici avec IMPACT_medias