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La chasse est lancée contre les faux abonnés et les faux commentaires sur Instagram

L'application Instagram a annoncé qu'elle allait commencer à identifier les comptes qui utilisent de faux abonnés et de faux commentaires pour paraître plus populaires et faire gonfler leur audience.

20 nov. 2018, 08:26
Les faux abonnés et les faux commentaires vont être traqués sur Instagram, c'est ce qu'a annoncé l'application de partage de photos.

Instagram, l'application de partage de photos détenue par Facebook, a annoncé lundi qu'elle allait supprimer de certains comptes les faux abonnés et commentaires destinés à les faire apparaître plus populaires qu'ils ne le sont vraiment.

"Nous avons récemment constaté que des comptes utilisaient des applications tierces pour artificiellement gonfler leur audience", explique Instagram dans un post de blog.

"A partir d'aujourd'hui, nous allons commencer à retirer les +likes+, les abonnements et les commentaires des comptes qui utilisent des applications tierces pour améliorer leur popularité", ajoute l'entreprise.

Instagram a développé des technologies d'apprentissage automatique pour l'aider à identifier les comptes utilisant de telles applications, en infraction avec les règles d'utilisation.

La société enverra des messages aux abonnés concernés pour les prévenir de la suppression des commentaires ou des "likes" artificiels. Les utilisateurs auront simplement besoin de changer de mot de passe pour interrompre leur lien avec ces applications tierces, indique Instagram.

Mais ceux qui continueraient à les utiliser pourraient voir "leur expérience affectée", ajoute la société sans préciser comment.

 

 

Ce coup de vis intervient au moment où la maison mère d'Instagram, Facebook, fait face à de nombreuses polémiques (données personnelles, manipulations politiques, piratage, etc).

Mark Zuckerberg s'est ainsi vu forcé la semaine dernière de monter une nouvelle fois au créneau pour défendre son entreprise, empêtrée dans une polémique déclenchée par une enquête du New York Times, qui accuse le premier réseau social au monde d'avoir orchestré une campagne de dénigrement contre ses détracteurs.

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