Dans «Tour d’horizon», nous l’accompagnions dans son observation des aurores boréales depuis un bateau qui traversait les fjords. La poétesse faisait des rencontres humaines attachantes, et se confrontait avec humour au bruit incessant de ses pensées dans le silence vertigineux du Grand Nord.
Résolument décidée à voir la nature et à l’accepter dans toutes ses dimensions, y compris les plus petites et dangereuses pour l’homme, elle nous invitait aussi avec un docteur à observer l’infiniment petit dans l’être humain.
Laissant en suspens la question de la distinction entre la nature qui nous environne et les bactéries qui nous tuent, toujours avec un humour subtil, mais ravie enfin «d’appeler un chat un chat», Kathleen Jamie décrit les manipulations biologiques d’un ami pathologiste.
En général, la lauréate de prestigieux prix américains pour ses récits se contente de la nature dans son acception plus classique, avec ses paysages sauvages, et ses animaux. Et...