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Du cinéma merveilleux qui se donne à voir

Dans «Chambre 212», Christophe Honoré pratique un cinéma magique qui se donne à voir, révélant à chaque mouvement de caméra ses décors de studios, ses maquettes ou sa fausse neige.

09 oct. 2019, 00:01 / Màj. le 09 oct. 2019 à 08:00
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Faisant preuve d’une liberté de ton formidable à chaque nouveau film, le réalisateur français Christophe Honoré poursuit une filmographie passionnante. Féru de scènes musicales enjouées et de dialogues pleins de vivacité, le réalisateur français excelle à conjuguer l’héritage de Truffaut, Rohmer, Demy et compagnie. Dans «Chambre 212», l’auteur de «Dans Paris», «La belle personne» et «Les bien-aimés» pratique un cinéma magique qui se donne à voir, révélant à chaque mouvement de caméra ses décors de studios, ses maquettes ou sa fausse neige. A la fois fantastique et merveilleux, le film pose la question de la fidélité et de l’amour au long cours.

Un soir d’hiver, Richard (Benjamin Biolay) découvre que Maria (Chiara Mastroianni), son épouse depuis plus de vingt ans, le trompe. Acculée, Maria quitte le domicile conjugal pour s’installer dans l’hôtel d’en face, dans la chambre 212, d’où elle observe Richard.

Une nuit durant, des fantômes du passé lui...

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