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Des livres traduits du silence

Présent au Livre sur les quais à Morges, Eric Fottorino a répondu à nos questions sur son dernier roman, «Dix-sept ans», bouleversante pierre de Rosette de sa quête identitaire.

15 sept. 2018, 00:01
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Dans «L’homme qui m’aimait tout bas», il écrivait sur son père adoptif tunisien. Dans «Questions à mon père», il parlait de son père biologique, un médecin juif du Maroc. Avec «Dix-sept ans», Eric Fottorino sort sa mère du silence. A 58 ans, le journaliste français apprend qu’elle a été forcée d’abandonner une petite fille née quand il avait 2 ans. Un arrachement organisé par sa propre mère et l’église, guidée par une charité mal ordonnée. Cette confession poignante amène un autre éclairage à Eric Fottorino sur cette femme jamais tout à fait présente, elle-même abandonnée par son père, dans un livre sobre et émouvant.

Votre livre est-il un roman ou une autobiographie?

C’est vraiment un roman, ce livre n’a rien d’une autobiographie. J’ai essayé de reconstituer la violence faite sur une jeune fille de 17 ans. Bien sûr, j’ai utilisé des éléments de ma vie et de celle de...

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