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De pop, de peinture, de polar… les bons plans de Daniel Droz

Britannique ou Américain? Musique ou peinture? Icône ou polar? Un peu de tout à la fois: découvrez les bons plans de Daniel Droz.

04 mars 2020, 09:00
/ Màj. le 04 mars 2020 à 15:00
Portraits SNP  Neuchatel, 10 01 2018 Photo : © David Marchon

Bijoux de britpop

Supergrass, au plus fort du phénomène britpop du milieu des années 1990, n’a pas connu la même audience que Blur et Oasis. Le combo d’Oxford n’en a pas moins livré quelques «galettes» de premier choix. Dix ans après un dernier concert, les Anglais reviennent sur scène. Si leur nouvelle tournée ne passe pas par la Suisse, c’est l’occasion de les (re-)découvrir grâce à «The Strange Ones», qui réunit une trentaine de perles musicales produites entre 1994 et 2008. L’influence de leurs aînés – Rolling Stones, Kinks, The Who, The Jam, Madness ou encore les Sex Pistols – est prégnante. Supergrass y appose sa propre signature.
Supergrass, «The Strange Ones: 1994-2008»

L’icône Hopper

Edward Hopper (1882-1967) a marqué l’histoire de la peinture américaine. Ce réaliste pose un regard empreint de nostalgie et pointu sur la vie moderne. Il invite l’observateur à aller plus loin que la simple représentation qu’il en fait. Que ce soit une femme à sa fenêtre ou des oiseaux de nuit dans un dîner aux Etats-Unis. L’exposition que consacre la Fondation Beyeler à l’artiste réunit 65 œuvres et «met l’accent sur les représentations iconiques de Hopper des étendues infinies des paysages naturels et urbains de l’Amérique». Et pour mettre en exergue les liens de Hopper avec le cinéma, le réalisateur allemand Wim Wenders a conçu un court-métrage pour l’occasion.
Fondation Beyeler, Bâle, jusqu’au 17 mai

Polar «rural» 

Il y a Samson et Delilah. Rien à voir avec la légende. Ici, on est dans le Yorkshire. Le premier est un policier suspendu, la seconde une spécialiste des nouvelles technologies. Ils forment un duo de détectives. Leurs enquêtes se déroulent donc dans le nord de l’Angleterre. Dans la droite ligne de la série populaire «Agatha Raisin» de M. C. Beaton, Julia Chapman fait la part belle à une pointe d’humour toute britannique. Dans ce cinquième tome, «Rendez-vous avec le danger», il est question de vols de moutons, d’un banquier véreux et d’un paysan amoureux. Ce polar «rural» se déguste sans arrière-pensées. Il ne prétend d’ailleurs pas à davantage.
«Rendez-vous avec le danger», Julia Chapman, 456 pages

 

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