Présenté à Cannes, primé dans de nombreux festivals, dont ceux d’Annecy, Angoulême, Namur et Melbourne, en lice pour une nomination à l’Oscar du meilleur film étranger, «Ma vie de Courgette» débarque sur les écrans romands. Ce film d’animation, le Valaisan Claude Barras l’a porté durant sept ans avec la patience de l’artisan et le souvenir d’un ami d’enfance disparu. Entretien.
Le film d’animation suisse «Max & Co», réalisé par les frères Guillaume, n’avait pas rencontré le grand public alors qu’il avait coûté très cher: quels enseignements en avez-vous tiré?
J’ai travaillé sur «Max & Co» et les frères Guillaume avaient produit un de mes courts-métrages. Nous étions donc assez proches. Dans la phase de préparation, ils m’ont mis en garde. Premièrement: ne pas commencer le tournage avant d’avoir fini le scénario, le découpage et le story-board! Ils m’ont aussi conseillé de passer beaucoup de temps sur la conception des marionnettes,...