Avec plus d’un milliard de dollars de recettes engrangées de par le monde, «Alice au pays des merveilles» (2010) constitue à ce jour le plus grand succès monétaire et public de Tim Burton. Par contre, sur le plan critique, l’entreprise laissait nettement à désirer! Pour notre part, nous n’avions que fort peu goûté cette vague adaptation du créateur du prodigieux «Edouard aux mains d’argent», qui débouchait sur une pièce montée plutôt indigeste, du fait d’ingrédients difficiles à concilier (l’univers fait de non-sens de Lewis Carroll, les velléités du réalisateur et le sucre glace de Disney).
Même s’il en reste le producteur, le sieur Burton a confié la réalisation de cette «sequel» («suite») à l’anonyme et britannique James Bobin, lequel avait jusqu’alors pour seuls titres de gloire d’avoir tourné deux œuvrettes parfaitement insipides tirées de la série des Muppets du regretté Jim Henson. Le pire était donc à craindre... Surprise! «Alice...