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Un spin-off sans la force

Aux commandes du nouveau «space opera», Ron Howard est bon faiseur et maîtrise le grand spectacle, mais les personnages sont en rade.

23 mai 2018, 00:01
Alden Ehrenreich is Han Solo and Joonas Suotamo is Chewbacca in SOLO: A STAR WARS STORY. HS-090443_R

Désormais aux mains de Disney, «Star Wars» n’en finit plus de faire des petits. Après «Les derniers Jedi», qui prolonge directement l’aventure des guerriers aux sabres laser, voici «Solo: A Star Wars Story», un nouveau «spin-off», c’est-à-dire une histoire plus ou moins indépendante du récit principal. Consacré à la postadolescence de Han Solo, le personnage de contrebandier de l’espace autrefois joué par Harrison Ford, ce nouvel épisode dérivé respecte l’univers de la saga, mais les Jedi et les personnages charismatiques font cruellement défaut.

Scénario balisé

Confiée à Ron Howard après quelques déboires de production, la réalisation est certes marquée par le soin accordé au grand spectacle. Comptant à son actif des grands succès comme «Willow» (1988) et «Frost/Nixon» (2008), l’ancien acteur de la série «Happy Days» se révèle en effet bon faiseur pour tout ce qui touche à l’univers, aux effets spéciaux et à l’ambiance interstellaire. Hormis un robot,...

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