Le cinéaste norvégien Morten Tyldum a connu la notoriété avec «Imitation Game» (2015), où il narrait la destinée du mathématicien Alan Turing. Tout auréolé des sept nominations à l’Oscar que lui a valu ce film très académique (dont celles du meilleur réalisateur, meilleur acteur, meilleure actrice et meilleur scénario), il s’est vu confier par Sony Pictures Entertainment la réalisation de «Passengers», un blockbuster à l’argument très prometteur.
Tiré de son sommeil
Immanquablement, les cinéphiles songeront d’emblée à Stanley Kubrick, plus précisément à la fameuse scène de «2001: l’odyssée de l’espace» (1968), où le super ordinateur HAL 9000 provoquait sciemment la mort de trois savants plongés dans un sommeil artificiel. La référence n’est pas fortuite, à la différence près que le décor de «Passengers» est d’une tout autre ampleur!
Suite à un problème technique, Jim Preston (Chris Pratt), est tiré de son «hibernation» nonante ans trop tôt, alors que le reste...