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Télévision: Netflix poursuivi en justice au Texas pour le film «Mignonnes»

Au cœur d’une polémique, Netflix est poursuivi en justice au Texax pour son film «Mignonnes». Le long-métrage est accusé d’exhibition obscène.

07 oct. 2020, 07:41
Le film "Mignonnes" évoque l'histoire d'Amy, préadolescente parisienne, qui intègre un groupe de danse formé par trois autres filles de son quartier, dont les chorégraphies sont parfois suggestives (archives).

La plate-forme de streaming Netflix est visée par une procédure judiciaire pénale pour le film «Mignonnes», accusé de sexualiser des fillettes. Le long-métrage français suscite une controverse dans cet Etat conservateur du sud des Etats-Unis.

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Le groupe américain a été inculpé le 15 septembre par un grand jury dans le comté de Tyler, à l’est de Houston, révèle un document rendu public mardi par un élu local. Selon l’accusation, Netflix a «promu en connaissance de cause» des visuels qui donneraient à voir «l’exhibition obscène» des parties génitales de mineures, sollicitant un «intérêt lubrique pour le sexe».

Ce crime est passible de prison dans l’Etat conservateur. «Aucune date d’audition» n’a «été fixée pour le moment», a indiqué à l’AFP le greffier du comté de Tyler. Le grand jury a également tranché que le film n’avait «aucune valeur littéraire, artistique, politique ou scientifique réelle».

Groupe de danse

«Cuties», le titre en anglais du film de Maïmouna Doucouré, évoque l’histoire d’Amy, préadolescente parisienne de 11 ans, qui intègre un groupe de danse formé par trois autres filles de son quartier, dont les chorégraphies sont parfois suggestives.

 

 

Une porte-parole de Netflix a défendu mardi le film auprès de l’AFP: «'Mignonnes' est une chronique sociale contre la sexualisation des jeunes enfants. Cette accusation est sans fondement et nous continuons à soutenir le film.»

En septembre, le sénateur républicain du Texas Ted Cruz, qui n’avait pas vu le film, avait appelé le ministère de la justice à enquêter sur de possibles infractions aux lois interdisant la pédopornographie. Le procureur général du Texas Ken Paxton s’était quant à lui joint à deux confrères pour demander à Netflix de retirer le film de sa plate-forme.

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