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Seule contre le racisme ordinaire

La réalisatrice Amanda Kernell livre un magnifique portrait de femme et dénonce la ségrégation subie par le peuple sami en Suède.

10 janv. 2018, 00:01
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Née d’une mère suédoise et d’un père sami, la réalisatrice Amanda Kernell a étudié le cinéma à Copenhague (Danemark) et a réalisé plusieurs courts-métrages, comme le très remarqué «Stoerre Vaerie», dont elle a tiré son premier long-métrage, «Sami – Une chronique lapone» («Sameblod»).

Basé sur de nombreuses recherches et l’histoire de sa grand-mère, ce film raconte la vie des Samis, peuple autochtone de Laponie, dans les années 1930.

Pensionnat pour jeunes Samis

A quatorze ans, Elle-Marja vit de l’élevage des rennes et fréquente un pensionnat sévère, spécialement mis en place pour les jeunes Samis par l’Etat suédois, où ils sont contraints de parler suédois, alors que tout est paradoxalement mis en œuvre pour valoriser le folklore lapon. Un jour, une délégation officielle venue d’Uppsala fait passer à Elle-Marja des examens biométriques. Ne supportant plus d’être traitée comme un être physiquement et intellectuellement inférieur, elle renonce à son mode de vie...

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