Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Lysistrata fait des siennes au Maghreb

Inspiré par un fait divers imité d'Aristophane, le cinéaste Radu Mihaileanu embaume le printemps arabe de fragrances féministes. Un conte généreux à la naïveté non feinte.

16 nov. 2011, 00:01
data_art_5488185
Acteur formé au théâtre yiddish de Bucarest, le jeune Radu Mihaileanu fuit dès 1980 la dictature de Ceaucescu. Il sait donc depuis belle lurette ce que résister veut dire. Réfugié en France, il se forme au cinéma, s'emparant de l'outil adéquat pour exprimer son sentiment d'exilé, faisant de l'acte de résistance et de la survie les thèmes de tous ses films à venir. Il s'y emploie avec talent dès 1993 en tournant "Trahir", son premier long-métrage, qui narre les déboires d'un jeune poète roumain sous le régime communiste. Cinq ans plus tard, Mihaileanu creuse encore plus son sillon avec "Train de vie", dont le propos reconstitue un fait véridique vécu par ses parents. Ceux-ci eurent la vie sauve en montant dans un faux train de déportation, un convoi formé par des partisans, qui leurra les nazis. Avec "Va, vis et deviens" (2005), il impose définitivement sa griffe, prônant un cinéma...
Votre publicité ici avec IMPACT_medias