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Les "Invisibles" de l'Occupation

La résistance fut aussi maghrébine comme le montre le film d'Ismaël Ferroukhi. Propos du cinéaste et de son acteur principal Tahar Rahim.

28 sept. 2011, 07:05
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Déjà sur les écrans neuchâtelois et sans doute prochainement à l'affiche au Valais, "Les hommes libres" est un thriller documenté, nourri par des faits indubitables et joué par Tahar Rahim, doublement césarisé avec "Un prophète". Ismaël Ferroukhi, votre second long métrage dévoile une page de l'histoire de l'Occupation peu ou mal connue. Vous-même, vous ignoriez les faits que vous avez restitués dans le film... C'est vrai, j'ai pris connaissance des faits historiques grâce à un article du "Nouvel Observateur". A vrai dire, je ne soupçonnais même pas leur existence. J'ai découvert ainsi tout un univers méconnu, un univers de travailleurs maghrébins venus s'installer à Paris dans les années vingt et trente et qui sont restés sous l'Occupation. La plupart se sont retrouvés au chômage, complètement largués, vivant dans des conditions très difficiles. A cette époque, on les appelait "les hommes invisibles". Parmi ces gens manquant de tout, quelques-uns ont réalisé...
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