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Les années soixante dans «Mad men»

Souvent étrange, la programmation des séries américaines doublées en français sur la TSR. «Cougar Town» propose un numéro chaque semaine. D'autres occupent trois fois cinquante minutes dans la même soirée.

29 janv. 2011, 08:06

«Les experts» sont solidement installés en premier rideau (début entre 20h et 21 heures). Certains font signe après les douze coups de minuit, et deux par deux. Le logo rouge intervient dès 22h30, rarement avant. Une nouveauté: la TSR à la carte sur internet permet de revoir une série juste après son premier passage sur le petit écran.

Existe-t-il une clef pour lire cette programmation parfois mystérieuse? Passer une série avant son arrivée sur une chaîne généraliste française, de service public ou généraliste, en profitant d'une version doublée, sert donc de règle de «contre-programmation». Mais une série montrée par TF1 risque de passer à la trappe, comme l'inquiétant et étrange «Dexter». Les séries américaines ambitieuses sont visibles dans de nombreux pays. Leur coût ne met pas à mal les budgets de diffusion.

L'agence de publicité Stanley Cooper est installée sur Madison Avenue. Un récit qui se déroule dans les années soixante inscrit-il déjà une fiction dans l'Histoire certes encore proche du début des années glorieuses de forte croissance dans les pays industrialisés. L'image est envahie par des volutes de fumée de cigarette, un produit dont l'agence a souvent l'occasion de vanter les mérites par ses campagnes de publicité. Sensible, ce sujet de la fumée aura provoqué aux Etats-Unis des protestations violentes contre ce qui apparaît maintenant comme un éloge de la clope.

Fumer est pourtant essentiel dans le cas particulier pour la plausibilité du comportement des personnages. Cinquante ans, c'est trop peu pour réinventer un passé différent de celui de la réalité. On peut faire revivre une ville de l'Ouest (Deadwood), une famille royale (Les Tudors), l'Antiquité romaine (Roma) sans provoquer de polémiques au nom du réalisme. Violences en moins, «Mad men» s'inscrit dans la ligne des «Sopranos».

Matthew Weiner, qui dirige les scénaristes de «Mad men» avait été appelé par David Chase auteur des «Sopranos» pour travailler avec lui. On fait tranquillement connaissance d'une bonne douzaine de personnages, les femmes plus subtilement intéressantes que les hommes.

Développement et illustrations sur http://blog.lexpress.ch/retines

 

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