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Le retour de Jim Jarmusch, bien vivant!

15 mai 2019, 00:01
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De «Permanent Vacation» (1980) à «Ghost Dog, la voie du samouraï» (1999), en passant par «Stranger than Paradise» (1984) et le sublime «Dead Man» (1995), Jim Jarmusch a développé un style à nul autre pareil, mixte contemplatif entre sensibilité américaine et culture européenne. A l’évidence, l’auteur de «Patterson» (2016) tourne peu: treize longs métrages de fiction en bientôt trente ans de carrière qui prouvent à quel point l’indépendance a un prix.

Des vampires aux zombies

Enfant laissé à lui-même, Jarmusch a été nourri au cinéma d’exploitation, une influence que reflète chacun de ses films, en particulier «Only Lovers Left Alive» (2013), sublime romance de vampires. Avec «The Dead Don’t Die», il s’amuse avec une autre figure incontournable du bestiaire cher au cinéma horrifique. Assaillie par une horde de zombies décérébrés, la petite bourgade de Centerville peut compter sur le «savoir-faire» d’un trio de flics portant binocles et d’une thanatopractrice au...

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