Après avoir grandi à la ferme avec ses parents, Hubert Charuel a d’abord hésité à devenir vétérinaire avant de choisir la Fémis. Diplômé de cette prestigieuse école de cinéma, le jeune cinéaste a réalisé quelques courts métrages consacrés au monde rural, puis tourné «Petit paysan», son premier long métrage, présenté à la Semaine de la critique à Cannes. Rencontre.
Hubert Charuel, comment avez-vous eu l’idée de tourner cette fiction sur un paysan?
L’idée première était de parler de cet univers sur le mode de la fiction et du film de genre. On a fait un drame qui emprunte au thriller, parfois au fantastique, mais aussi à la comédie. Je voulais mélanger les genres au sein de cet univers particulier, en faisant en sorte que le monde agricole ne serve pas seulement de décor.
Comment la maladie contagieuse s’est-elle imposée?
La crise de la vache folle, puis celle de la fièvre...