Preuve de la suprématie des programmateurs obsédés par l'audimat: la routine s'est installée. Chaque année on retrouve ici et là une bonne dizaine de James Bond, les valses du clan Strauss de Vienne, les musiques militaires d'Edinburgh et partout à peu près le même bêtisier. Souvenir proche: mes coups de gueule de l'année dernière, provoqués par Madame Porchet née Gorgoni qui ne chante pas très bien et l'équipe qui la ou le met en valeur. On peut recommencer. Ils n'ont pas raté notre shérif d'Etat de Neuchâtel, tenue plausible y compris. «Ils» ont décidé que la dame du shérif travaille comme entraîneuse sous le bureau d'un commissariat. Les auteurs du texte en savent-ils plus long que nous? Pendant des mois, l'année dernière, la presse a observé à l'égard de la jeune femme une certaine discrétion. Que les auteurs de la revue foutent la paix à la dame! Je ne sais pas qui elle est. Je n'ai pas envie de le savoir!
Un peu de place encore, mais pour un compliment. Thierry Meury cite un événement mensuel. Il n'y va parfois pas avec le dos de la cuillère. Mal à l'aise, le public applaudit tout de même; avec retenue. Les chauffeurs de salle n'ont pas su apporter leur contribution. Meury, tireur méchant, vise juste et dérange!
Jouons à Facebook! Freddy a aimé: la piquante Arielle Dombasle presque nue en coulisses que l'on retrouve habillée mais dénudée sur scène; une palette de chef de gare tient lieu de baguette de chef d'orchestre pour une valse viennoise ferroviaire; la présence à plusieurs reprises sur différents écrans de la série «10» qui confirme tout le bien qu'on peut penser d'elle; un «village français» de plus en plus efficace; «Peau d'âne» de Jacques Demy avec la poésie de ses couleurs.
Quelle est la meilleure prestation de ces vingt derniers jours? «Les sept défis de la SSR», le synopsis d'une série proposée dans «Le Temps» sur une pleine page, le 4 janvier 2011, signé Roger de Weck, le nouveau PDG. A suivre!