Après «Puppylove» sur les émois de l’adolescence, la cinéaste suisse Delphine Lehericey livre avec «Le milieu de l’horizon» une nouvelle fiction merveilleusement troublante auréolée du Greenpeace Award au festival de San Sebastián. Laetitia Casta y trouve l’un de ses plus beaux rôles de mère. Entretien avec l’actrice et la réalisatrice.
Delphine Lehericey, qu’est-ce qui a été déterminant dans cette adaptation?
Il fallait chercher à rendre les personnages plus actifs que dans le livre, qui en tant qu’œuvre littéraire fonctionne plus sur le mode descriptif et contemplatif. Il fallait que leurs émotions agissent sur l’histoire en créant des tensions. On a aussi été très influencés par le choix des décors, qui sont différents de ceux du livre, parce que nous avons considéré que la canicule devait être un élément visuel.
Cette canicule est frappante d’actualité…
D.L. C’est la résultante de notre monde. Car nous en sommes les acteurs mais le subissons....