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Le charme désuet du mélo d’antan

12 déc. 2018, 00:01
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Publié en 1878, «Sans famille» de l’écrivain français Hector Malot a déjà été maintes fois adapté au cinéma et à la télévision, avec des fortunes très diverses. Une entreprise qui tient de la gageure tant ce roman-fleuve divisé en deux tomes particulièrement lacrymogènes multiplie à loisir les épisodes, digressions et rebondissements propres au mélodrame.

Le réalisateur français Antoine Blossier, jusque-là plutôt versé dans le genre fantastique, a dû trancher dans le vif de la narration touffue de Malot. Avec une certaine habileté, il a opté pour une structure en flash-back qui fait mieux passer une série d’ellipses ménagées au forceps.

Retour en arrière

A une époque non précisée, mais vraisemblablement dans les années 1960, un vieil homme (joué par un Jacques Perrin) rassure un petit orphelin effrayé par un orage en lui racontant sa propre histoire: celle du petit Rémi, arraché à sa mère adoptive quelque septante ans plus tôt...

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